Les copains d’abord
Živijo !
Trois semaines se sont écoulées depuis mon dernier mail, trois semaines sans ferme bio et sans réflexions philosophiques majeures sur le sens de la vie. J’ai plutôt dédié ce temps au bon temps, avec les copains. (Pour ceux qui ne s’intéressent qu’au sens de la vie passez directement au paragraphe sur l’Autriche).
À Berlin je suis restée 4 jours, ambiance cumbia chez Jim, un ami péruvien et ancien de Selvámonos qui vit là-bas. On ne s’était pas vus depuis 2 ans, on s’est rappelé de bons souvenirs de Lima et Berlin, on a profité du « carnaval des cultures » de la ville et on a disserté sur la gentrification en mangeant des falafels (beaucoup de falafels).
On s’est quittés quand je suis partie pour Francfort. J’ai passé deux jours à Oberursel, petite ville de banlieue, chez Xieu-Ching que j’avais rencontré en Mongolie (celui qui ne tient pas la vodka et envoie des cartes postales quand il est ivre). Sa mère était là aussi et m’a parlé en mandarin. J’ai répondu en allemand. Puis elle m’a parlé en allemand et j’ai répondu en chinois. On a réussi à se comprendre, c’est le principal. Avec Xieu on a beaucoup marché en forêt et il m’a aussi prêté son ordinateur pour mettre à jour mon CV (c’est papa et maman qui vont être contents !).
Après Francfort direction Stuttgart ! Là-bas j’ai retrouvé Anis, ancien coloc du Pérou (pas revu depuis 2016) et Anthony qui m’a fait le grand plaisir de me rejoindre pour le week-end. Bon, passer un week-end à Stuttgart c’est un peu anodin, il n’y a pas graaand chose à voir à part le musée Mercedes et les voitures de luxe. Et comme les voitures c’est pas trop trop mon truc… Il y avait quand même plein de brocantes le week-end où on y était, il a fait très beau et on a mangé des spätzle, en chantant des chansons d’Aya Nakamura, perle de la chanson française. On s’est dit que la prochaine fois on partirait en week-end à Roubaix, parce qu’après tout pourquoi pas ??
L’avantage de Stuttgart c’est que c’est à 3 heures de Paris en train, donc c’est écolo pour y aller un week-end (et il y a quand même des choses à faire, j’exagère).
Après Stuttgart direction Vienne. J’étais hébergée par une famille viennoise très sympa, j’ai vu les tableaux de Klimt, j’ai eu très chaud, j’ai bu des chocolats viennois glacés, pris des coups de soleil et retrouvé le temps d’un dîner ma copine Teresa, ancienne coloc du Pérou, pas revue depuis… 2011. C’était super de se retrouver, elle m’a parlé de son engagement en faveur des droits des femmes en Autriche. Elle a mené il y a 2 ans une pétition comprenant 9 propositions pour améliorer les droits des femmes (sur le congé de maternité, l’accès à la contraception, les postes à responsabilités dans les grandes entreprises, l’égalité salariale, l’avortement…). La pétition a recueilli 500 000 signatures et a eu un gros retentissement en Autriche. Pour en savoir plus quelques explications sont disponibles en anglais ici : https://frauenvolksbegehren.at/fvbinenglish/
Mon ami Julian m’a ensuite rejoint à son tour et nous sommes partis ensemble pour Salzburg, à l’ouest de l’Autriche. Visites, chaleur, marches en forêt. Nous sommes ensuite passés par Königsee en Bavière (chaleur, marche, baignades dans le lac) et Bled en Slovénie (chaleur, marche, baignades dans le lac, visite des gorges) et Ljubljana.
La Slovénie est un pays très petit mais très beau et plutôt écolo ! Pas mal de pistes cyclables, bon recyclage des déchets et un superbe parc national bien entretenu !
Le seul problème depuis Vienne c’est le budget ! On est officiellement entrés dans la haute saison touristique et ça fait très mal au portefeuille. Je devrais quand même pouvoir respecter mon budget à peu de choses près mais il faut se surveiller.
Nous sommes maintenant en route pour Trieste en Italie où on espère pouvoir se rafraîchir les pieds dans la méditerranée avant que nos chemins ne se séparent. Pour moi direction les Dolomites avec Mathilde (et Chloé qui sera dans le coin), passage par Milan pour retrouver Matteo et Alessandro deux autres copains d’Erasmus et… retour à Paris le 13 juillet.
Voilà pour les nouvelles !
A très vite,
Lucile